Mis à jour le 14 novembre 2025
Nous avons aussi produit une vidéo sur le sujet de ce billet.
Un futur simple par le minimalisme, c’est libérer de l’espace, du temps et de l’argent dans sa vie. Un futur intentionnel, c’est d’utiliser cette liberté avec intention, c’est-à-dire pour atteindre des objectifs. C’est occuper l’espace dans sa vie par ce qui nous importe le plus.
Musique à écouter pendant ou après la lecture de ce billet (il se peut que l’écoute simultanée ne soit pas possible): Colette par Thomas Adès (musique du film du même nom)
Dans ce billet, nous présentons des techniques simples pour vous aider à atteindre de petits et grands objectifs et éviter que le temps libéré ne soit perdu involontairement. Il s’agit donc de moyens pour éviter la procrastination et pour mettre l’énergie sur ce qui donnera les résultats escomptés.
Les grandes choses n’arrivent pas par hasard; il y a des objectifs à cibler, des plans pour y parvenir, des gestes à poser, des attitudes à adopter.
Certaines méthodes fonctionnent pour certains individus et d’autres ont fait leurs preuves pour différentes personnes. L’important, plus que l’approche, c’est de vaincre l’inertie et avancer vers notre objectif par nos actions.
Se fixer des objectifs et se les rappeler
Il y a plusieurs techniques savantes pour établir des objectifs de tous genres avec des programmes pour être sur la coche dans ses échéanciers. Pour nous deux, la bonne vieille pratique des listes nous a bien servi à toutes sortes de fins.
Pour le (très) long terme
Pour le long terme, ou même le très long terme, il s’agit de compiler une énumération de choses à faire en indiquant pour chacune l’année où elle sera terminée : effacer ses dettes, réparer le toit, préparer un potager, entreprendre un voyage, peinturer l’intérieur, vider le grenier, écrire un livre, économiser pour la retraite et les études des enfants, etc.
Ayez cette liste en tête, sur votre ordinateur ou dans votre portefeuille afin de la consulter lors de décisions importantes en temps et en argent. Le coût nous approche-t-il de nos objectifs? Revoir le contenu de cette liste en début d’année permet de l’ajuster, rayer ce qui n’importe plus ou qui a été accompli, ou pour ajouter de nouveaux plans. Se projeter dans le temps permet d’anticiper les besoins futurs.
À moyen terme
À moyen terme, l’idéal est d’élaborer un plan mensuel où l’on insère des blocs de temps pour ce que l’on veut effectuer. Il s’agit de découper ses plus gros projets en actions concrètes. Pour des économies, ce peut être de mettre un montant de côté pendant 52 semaines. Cela permet de décortiquer davantage les étapes pour s’approcher de son objectif.
Même si nous partageons un agenda sur nos appareils, Michel imprime régulièrement quelques mois du calendrier et y met les événements fixes, mais aussi des sorties et un échéancier pour certains objectifs. Nous échangeons et procédons aux ajustements et ajouts nécessaires. Nous demeurons ensuite clairs sur les cibles pour plusieurs semaines.
Dans le même principe, Julie fait un plan de nos publications d’Un futur simple pour quelques mois à la fois. C’est plus facile de le consulter et de le modifier lorsqu’il est discuté avec un papier, un crayon et une gomme à effacer.
Au quotidien
La technique préférée de Julie depuis des dizaines d’années, c’est de se donner des objectifs pour la journée : les 3 choses qu’elle souhaite absolument accomplir aujourd’hui. Parfois, le choix de ces trois actions se décide par urgence, quelquefois par culpabilité, ou parce qu’elle tient à ce que le projet avance. Sans éliminer tout le reste, elle veut impérativement passer du temps sur ces trois choses considérées comme importantes pour la journée.
L’étape importante c’est d’écrire les 3 « affaires à faire » avec la date actuelle. Et ce à chaque jour.
Si l’une d’elles n’est pas complétée ou même entamée, elle est transférée au lendemain quitte à découper la tâche en plus petits morceaux. Et elle ne la lâche pas tant que ce n’est pas fait. Cette méthode s’avère pratique pour le travail, pour la famille, pour soi, pour la demeure. Elle reste facile à mettre en place sur papier, dans les listes à l’ordinateur ou dans le cellulaire, dans un agenda ou dans son bujo (bullet journal); si on le préfère, ce peut être dans un calepin réel ou sur un papillon adhésif /post-it.
L’important est d’accomplir idéalement les trois. Parfois, on prend de trop grosses bouchées; transférer à une prochaine journée oblige à évaluer l’ampleur de la tâche.

Se donner les moyens pour atteindre ses objectifs
Une fois les objectifs précis (ou encore vagues) identifiés, comment faire pour progresser? Voici quelques astuces, techniques ou méthodes pour y arriver.
Agenda
Mettez un bloc pour une tâche particulière à votre horaire. Même si vous ne savez pas comment vraiment y parvenir, en réfléchissant, vous serez déjà plus près d’établir les prochaines étapes. En fixant un temps à votre agenda, cela vous rappelle que vos objectifs sont importants et que vous devez y travailler activement pour progresser.
Minuterie
La technique de la minuterie a permis à Julie de rédiger sa thèse de doctorat. Et depuis, elle l’emploie régulièrement, entre autres, quand vient le temps de composer les billets de notre blogue ou des textes pour nos vidéos.
Il s’agit de régler un minuteur à 60 minutes (ou moins pour commencer) pendant lesquelles vous vous dévouez à la tâche prescrite. Oui, vous serez tenté de retourner sur les médias sociaux, regarder vos textos, ou vous lever pour passer le balai, mais VOUS RÉSISTEREZ, car une heure de qualité vaut très cher.
Chaque fois que l’on s’éloigne de son occupation, du temps est perdu à s’y remettre, à retrouver son fil de pensée et ainsi de suite. On estime qu’il faut à peu près 20 minutes pour revenir au même point de concentration. Donc rester à la tâche, c’est vraiment se donner les moyens pour avancer et gagner du temps.
5, 4, 3, 2, 1, GO !
Cette technique de Mel Robbins vise à nous placer en action immédiatement avant que notre cerveau intervienne dans notre motivation. En gros, il s’agit d’éviter la procrastination. En sachant ce que l’on doit effectuer, on dit la phrase magique 5, 4, 3, 2, 1, GO ! et on commence.
Cela est particulièrement efficace pour des obligations moins attirantes, mais qui donnent des résultats à long terme : s’entraîner, préparer la nourriture, vérifier le budget, pratiquer d’un instrument, et même se lever le matin!
On se met en action avant que notre cerveau trouve des excuses pour retarder ce que l’on doit faire. Plusieurs objectifs sont atteints par l’accumulation de petites tâches importantes.
Moins de 5 minutes
Prochaine méthode pour passer à l’action : faire tout de suite si ça prend moins de 5 minutes.
Julie a d’abord été initiée à l’approche « moins de 5 minutes » pour le tri des courriels. En lisant le message, si on peut y répondre, le classer ou le transmettre adéquatement en moins de 5 minutes, on le fait et c’est réglé.
Ce concept peut s’appliquer à d’autres activités. Au travail, ce peut être dégager son bureau avant de quitter, ranger des dossiers, passer une commande, prendre un rendez-vous, etc. À la maison, ce peut être vider le lave-vaisselle, faire son lit, sortir les poubelles, payer une facture, enlever de mauvaises herbes, choisir les vêtements pour le lendemain, couper des légumes pour des collations, dégager les comptoirs, etc.
Si ça prend moins de 5 minutes, en agissant immédiatement, cela permet d’éliminer tout de suite les irritants au lieu d’y penser, de voir que ce n’est pas fait, de se convaincre et finalement de s’engager à la tâche. On a mieux à faire avec notre énergie que de la gaspiller en frustration pour une obligation qui s’accomplit en criant ciseau.
Dans la plupart de ces situations, le principe demeure le même : on sait ce que l’on a à faire pour atteindre nos objectifs alors, qu’on s’y mette avec intention plutôt que de se morfondre en excuses et ne rien accomplir.
À prendre de petits pas de façon régulière, on se crée un futur tel qu’on le souhaite. Je me souviens d’avoir lu quelque chose du genre « Je ne me penche plus très souvent donc quand je le fais, j’en profite pour voir s’il y a d’autres choses à ramasser pendant que je suis près du sol. » Faire immédiatement au lieu d’attendre et y revenir!
Le rêve et la réalité
C’est important de distinguer entre le rêve et la réalité; qu’on peut rapprocher de l’abstrait et de l’action. Julie se fait souvent traiter de pragmatique. Au fond, ça veut dire de prendre des idées abstraites ou théoriques et les convertir en actions concrètes. De temps en temps, ça dérange ceux qui veulent rester au niveau de l’abstrait, mais elle considère que c’est une qualité.
Alors que certains disent que tout rêve peut se réaliser, nous ne sommes pas de cet avis. Parfois, les circonstances, le talent ou d’autres éléments essentiels ne sont pas au rendez-vous. Avant d’y consacrer tous nos efforts, il faut se poser des questions : Est-ce que ma quête est faisable? Si oui, quel est mon plan pour l’accomplir? Sinon, y a-t-il d’autres aventures possibles?
C’est correct de reconnaître qu’un rêve n’est plus pour nous et de réorienter ses énergies vers quelque chose d’atteignable. Et puis, avec la sagesse, nos critères de bonheur évoluent. Nos rêves aussi.
Ce qui est certain, c’est que pour atteindre un objectif, qu’il soit relié à un rêve ou à un élément pratique, il faut y mettre du temps et agir avec intention.
En éliminant rapidement les tâches habituelles , on prend plaisir à travailler sur nos objectifs, voire nos rêves; on trouve notre bonheur dans le cheminement vers notre but, et non seulement quand ce dernier est atteint.
C’est travailler intentionnellement sur son futur, sur un futur intentionnel.
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